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Indice QV2T en baisse, une étude fait le point

Réalisée en janvier, une étude de la Fabrique Spinoza a fait appel à 1 000 actifs afin de réaliser une troisième mesure du tracking (suivi) de la qualité de vie au travail et télétravail (QV2T) sur la période de la cinquième vague de COVID.

Le moral des travailleurs en baisse. En octobre 2021, lors de la première mesure du tracking QV2T, 77 % des actifs se sentaient motivés et leur plaisir au travail avait augmenté. Cette troisième mesure du tracking QV2T de la Fabrique Spinoza en partenariat avec l’institut Think et Norstat a été réalisée auprès de 1 000 travailleurs français de tous secteurs et tailles d’entreprises confondus, selon la méthode des quotas (redressements profession, sexe, âge, CSP, taille d’entreprise, secteur d’activité, région). Après avoir été interrogés sur leur ressenti durant cette période de cinquième vague de COVID et de retour au télétravail, l’étude montre un indice QV2T en baisse ainsi qu’une hausse de l’inquiétude et du stress.

Peur et stress à la hausse

Avec 9 points de plus d’inquiétudes liées au COVID, le niveau de préoccupation des travailleurs atteint son niveau le plus haut à 45 %. Par ailleurs, on constate un retour à la hausse des éléments suivants :

  • + 6 points de stress ou d’anxiété (à 46 %)
  • + 4 points de fatigue (à 57 %)
  • + 3 points sur les problèmes réguliers de sommeil (à 36 %)
  • + 6 points sur la culpabilité (à 23 %)

Pessimisme record

Selon cette étude, le pessimisme gagne du terrain depuis 2014 (+ 9 %). Désormais, une majorité des actifs (52 %) se définissent comme pessimistes en ce début 2022. La pandémie et la crise sont la première cause de pessimisme. L’insécurité, l’immigration, le modèle social et l’éducation sont les autres causes explicatives de ce blues français. Les déficits, l’Europe et la puissance de la France génèrent moins d’inquiétude par rapport à l’avant-pandémie.

Besoins de flexibilité et de déconnexion

Plus de 3/4 des actifs expriment le besoin à de nouvelles flexibilités : 79 % favorables à un après-midi flexible, 77 % pour une semaine de quatre jours, 76 % pour un jour de vacances en cas de besoin. Et près de 2/3 sont demandeurs de plus de déconnexion : 63 % souhaiteraient à un jour de travail déconnecté.

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