Endométriose et travail : les recommandations de l’Anact
L’endométriose est une maladie gynécologique provoquant des douleurs chroniques. Le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités estime que 10 % des femmes françaises souffrent d’endométriose. Une campagne nationale de sensibilisation à l’endométriose a été lancée le 27 mai 2024 afin de permettre une détection plus rapide.
Une enquête “Endotravail” menée le 22 mai 2024 auprès de 1557 femmes atteintes d’endométriose révèle que 65 % d’entre elles estiment que la maladie a des conséquences négatives “sur leur capacité à travailler, à se concentrer et sur leur évolution professionnelle”. Suite à cette enquête, l’Anact a publié ses recommandations à destination des entreprises. L’agence indique notamment que si le télétravail et les jours de congés supplémentaires sont des mesures utiles, il faut néanmoins veiller à ce que leur mise en place n’entraîne pas l’isolement des salariées concernées. D’autres pistes d’actions comme l’aménagement du poste de travail, de l’activité et des locaux sont à privilégier. Enfin, le soutien des managers et des RH est indispensable à une bonne gestion de la pathologie.
Pour aider les entreprises à se saisir de ce sujet, l’Anact met à disposition trois supports d’information à télécharger sur son site internet : une affiche de sensibilisation, un quiz pour tester les connaissances sur la maladie et ses effets sur la vie professionnelle ainsi qu’un guide pour identifier des leviers d’action en matière de management et de pratiques RH notamment.
Pour consulter les documents de recommandation de l’Anact, c’est ici.