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Résultats du baromètre ACMS 2024

Le mercredi 25 septembre 2024, l’ACMS publie son baromètre de la santé au travail, après avoir interrogé 49 000 adhérents employeurs. Les résultats de cette édition 2024 aboutissent au constat suivant : trois ans après la réforme de la santé au travail, les employeurs, salariés et représentants du personnel méconnaissent l’offre des services de prévention et de santé au travail.

L’enquête menée par l’ACMS du 13 mai au 3 juillet 2024 révèle que les employeurs comme les salariés connaissent insuffisamment les nouvelles visites réglementaires introduites par la réforme du 2 août 2021. La visite de mi-carrière n’est connue que par 35,28 % des employeurs et 28,03 % des salariés, la visite post-exposition, par 30,27 % des employeurs et 20,79 % des salariés. Enfin, la visite de fin de carrière, par 35,28 % des employeurs et 26,54 % des salariés. L’accompagnement social des salariés en risque de désinsertion professionnelle en raison de leur état de santé occupe également une place décisive dans la réforme de 2021 : les SPST sont tenus de disposer d’une “cellule” de prévention de la désinsertion professionnelle (PDP) dédiée à l’accompagnement des salariés en situation de fragilité. Or, le service social, acteur essentiel de la PDP, est ignoré par 57,01 % des employeurs.

Le baromètre met aussi l’accent sur les bonnes pratiques menées au sein des entreprises, comme l’élaboration de la fiche d’entreprise par le SPST, l’accompagnement à l’élaboration et à la mise à jour du Document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) ou encore l’organisation d’ateliers d’information et de prévention.

Nicolas Lefebvre

Journaliste dans la presse économique depuis 2002, il publie également un livre d’investigation aux éditions de l’Archipel en 2010. Secouriste bénévole, sauveteur aquatique et moniteur de premiers secours entre 2004 et 2018, il consacre sa maîtrise d’Histoire contemporaine à l’institutionnalisation du secourisme au sortir de la seconde guerre mondiale.En 2011, il fonde Oxygène Editions afin de publier Secours Mag, puis en 2017, SST Mag. Il assure aujourd’hui la rédaction en chef de ces deux titres de presse professionnelle.

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