Un outil pour repérer les perturbateurs endocriniens dans les entreprises

Parmi les produits chimiques, tous ne sont pas des perturbateurs endocriniens. Pour identifier ces derniers, l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) propose un outil de repérage qui en recense 344.

Pour limiter l’exposition des salariés aux perturbateurs endocriniens, les entreprises ont besoin de les identifier. Plutôt que d’éplucher les fiches toxicologiques de chaque produit, le nouvel outil qu’a conçu l’INRS les a rassemblés dans un tableur au format Excel. Il rappelle leurs classement et identification, leurs usages ainsi que leur rattachement aux secteurs professionnels qui les utilisent. On peut donc opérer une lecture croisée des informations en rentrant dans le tableau par produits ou par secteurs concernés.

En ce qui concerne l’identification de chaque produit, l’INRS indique le numéro CAS (Chemical Abstracts Service), le nom de la substance, sa classification européenne CLP (Classification, Labelling, Packaging), son classement comme perturbateur avéré ou présumé.

En outre, l’outil renvoie au tableau des maladies professionnelles (lorsque la substance y figure) et à sa fiche toxicologique (lorsque celle-ci existe).

Quant aux secteurs professionnels, l’INRS en a listé 22 qui vont de l’agriculture à la fabrication de carburant, en passant par le BTP ou l’entretien des espaces verts. Cependant, « les secteurs du traitement des déchets, des eaux usées, de la gestion des sites et sols pollués et de l’entretien et de la maintenance n’ont pas été investigués dans cet outil compte tenu de la diversité des polluants rencontrés », avertit l’Institut.

Ce nouvel outil s’utilisera en complément des logiciels Seirich (Système d’évaluation et d’information sur les risques chimiques en milieu professionnel) et Mixie France (évaluation des risques des multi-expositions aux produits chimiques).