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Record d’absentéisme au travail : 1 salarié sur 2 arrêté en 2023

L’année 2023 marque un nouveau record d’absentéisme au travail. La 8ème édition du Baromètre Absentéisme réalisé par l’IFOP pour Malakoff Humanis observe en effet que 50 % des salariés ont été, au moins une fois, arrêtés cette année. Un chiffre supérieur de presque 10 % par rapport à l’année 2022.

L’étude a été réalisée auprès de 2 000 salariés, 403 dirigeants d’entreprises ou DRH du secteur privé et 200 médecins traitants. L’absentéisme maladie concernerait majoritairement les patrons, ainsi que les jeunes employés. « Il y a un nécessaire accompagnement à avoir auprès des managers, notamment les plus jeunes, pour les conforter dans leur rôle et limiter leur propre décrochage » affirme Anne-Sophie Godont Rensonnet, directrice des services et du département études stratégies et recherche chez Malakoff Humanis.

Les petites entreprises sont les premières touchées et marquées par ce fort taux d’absentéisme. Comme les années précédentes, ce sont les femmes et les ouvriers qui sont le plus concernés par les arrêts maladie.

En plus du taux record d’absentéisme au travail, l’étude de l’IFOP indique que l’état de santé des salariés se dégrade. Malgré la sortie de la crise sanitaire, la prescription d’arrêts maladie est en hausse alors même que, pour certains, le télétravail a pu servir d’amortisseur. Bien que les troubles psychologiques peuvent toucher tous les salariés, le rapport observe que ce sont les managers les plus concernés.

Quelles actions mener pour éviter l’absentéisme ? D’après l’IFOP, il faut pouvoir, dans la mesure du possible, détecter les signes avant-coureurs (fatigue excessive, stress, difficultés relationnelles…). Des signes qui seraient visibles dans plus de 8 cas sur 10 chez les salariés ayant eu un arrêt de plus de 30 jours. Être à l’écoute des salariés s’avère indispensable pour prévenir tout risque de mal-être au travail. Cela inclut la sensibilisation et la formation des managers aux problèmes de l’absentéisme.

Mais qu’en est-il des managers pour lesquels les troubles psychologiques sont les plus importants ? L’étude n’indique pas de solution concrète les concernant.

La synthèse de l’enquête ici.

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