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Santé et sécurité au travail : l’INRS a été sur tous les fronts en 2024

En tirant le bilan de son année 2024, l’organisme de prévention et d’étude des accidents du travail et des maladies professionnelles montre sa capacité à accompagner les entreprises sur une diversité de risques dont certains émergents.

Les chiffres donnent le tournis : 25 000 demandes d’assistance traitées, 8 000 participants à des évènements, 24 millions de pages vues sur son site… Ces indicateurs témoignent de l’activité de l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité), au cours de l’année 2024, au service des 20 millions de salariés affiliés au régime général de la Sécurité sociale. L’institut a également poursuivi son activité d’études et de recherche (83 programmes et 166 publications scientifiques) dans le but de maîtriser des risques professionnels dont certains encore en émergence.

Tel est le cas des risques biologiques avec une journée technique consacrée aux bio-aérosols, un nouvel outil d’évaluation des risques biologiques et la réalisation de différents supports d’information et de sensibilisation.

Autre cheval de bataille des experts de l’INRS, les risques chimiques avec plus de 35 études consacrées, notamment, à l’exposition au Méopa (gaz médical à usage analgésique et anxiolytique) ou aux PFAS (polluants éternels présents dans l’eau potable). A noter également une nouvelle version du logiciel Seirich qui aide les entreprises à évaluer leur risque chimique.

Quant aux risques physiques et mécaniques, l’INRS s’est intéressée à la chaleur, aux nuisances sonores, à la conception des lieux et situations de travail. En outre, l’institut a établi des points de vigilance qu’une entreprise doit examiner avec d’intégrer de nouvelles technologies d’assistance physique.

En ce qui concerne les organisations du travail, l’INRS s’est intéressée à la prévention des malaises mortels en milieu professionnel ainsi qu’à la sensibilisation des managers à la prévention des risques psychosociaux. Elle a également proposé une nouvelle approche pour prévenir durablement les troubles musculo-squelettiques ou encore validé un processus d’adoption d’un exosquelette.

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