Journée mondiale de l’AVC : quelle mobilisation pour les entreprises ?
Le 29 octobre 2025 aura lieu la Journée de l’AVC. Une mobilisation destinée à sensibiliser à la détection précoce des premiers signes d’alerte. Les entreprises ont un rôle à jouer en relayant ces messages auprès de leur personnel mais également en offrant des conditions de travail susceptibles de réduire ce risque .
Avec 30 000 décès par an, l’accident vasculaire cérébral (AVC) demeure une des premières causes de mortalité, de handicap et d’hospitalisation (environ 120 000 par an), selon le ministère de la santé. Autre particularité, la rapidité de prise en charge de la victime s’avère cruciale pour éviter des séquelles durables. « En agissant rapidement, dans les trois heures, on limite les risques de séquelles. Au delà de sept heures, les dommages sont souvent irréversibles », rappelle la Croix-Rouge sur son site. C’est pourquoi, le premier objectif de la journée mondiale de l’AVC consiste à faire connaître les principaux signes d’alerte : le visage qui s’affaisse, la faiblesse d’un bras, des troubles de la parole. Il convient alors d’allonger la victime et de prévenir immédiatement les services de secours.
Les entreprises concernées
Les entreprises sont invitées à sensibiliser leurs salariés à l’occasion de la journée mondiale du 29 octobre. Son organisatrice, la World Stroke Organization, a décliné en français des supports utilisables gratuitement avec le message « Chaque minute compte » et des pictogrammes des principaux signes d’alerte. Les entreprises peuvent télécharger des bannières numériques, des posters (personnalisables en ligne aux couleurs de l’entreprise), des dépliants, des messages destinés aux réseaux sociaux… Cependant, la responsabilité des employeurs va au-delà de l’information des salariés.
Améliorer les conditions de travail
Une étude issue de l’enquête Sumer (Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels) a montré un risque aggravé d’AVC lorsque les salariés se trouvent exposés à des nuisances multiples (nuisance chimique, bruit, contrainte psychosociale…). Par ailleurs ce risque augmente de 29 % parmi les salariés qui travaillent plus de 10 heures par jour au moins 50 fois par an. Par conséquent la prévention consiste également à créer des conditions de travail équilibrées, moins stressantes et à encourager la lutte contre la sédentarité voire la pratique sportive, connue pour réduire significativement le risque d’AVC.